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Joseph Corcinos (1845-1913)
Dit «Andreu»
Maire de Mosset de 1900 à 1904
Joseph Corcinos, né le 5 novembre 1845 à Mosset, est le fils de Dominique Corcinos et de Marie Anne Corcinos décédé en couches le 2 décembre 1845, 1 mois après la naissance de Joseph.
Service militaire
Une première fois il tire le N°53 du registres matricules de la classe 1865 et est Exonéré de Service (ADPO 1R87 )
Une deuxième fois,: Il figure sur le Tableau de recensement de tous les jeunes gens de la classe 1865 (certifié conforme par le maire, Palol, le 22/01/1866) avec le N° 43. Il mesure 1, 690 m et “Sait lire et écrire». Il est désigné définitivement, reconnu propre au service. (Archives de la mairie de Mosset).
Une troisième fois avec la classe 1869 et le N°134 au tirage il est déclaré «Bon pour le 8e d'Infanterie, matricule 981»
Taille : 1,680 m
Cheveux et sourcils : châtains
Yeux : châtains
Front : moyen
Nez : gros
Bouche : moyenne
Menton : rond
Visage : ovale
Teint : brun
Marque particulière : néant
Marié. (ADPO 1R337.)
Mairie
Il est conseiller municipal de 1882 à 1900 avec, comme maire, Benjamin Cantié, Rousse Jean, Ruffiandis Jacques. Puis Maire de 1900 à 1904., .
Il figure sur la liste pour désignation des jurés du 02/08/1903 : Corcinos Joseph maire (ADPO 2390)
Conseil Municipal du 20/05/1900 au 15/05/1904
Maire : Corcinos Joseph,
1er Adjoint : Arrous Pierre
Conseillers : Escanyé Gaudérique, Monceu Emmanuel, Rousse Jean (1835-1909), Rolland Jean , Mir Pierre (1879-1963), Bataille Vincent (1866-1950), Ques Joseph (1875-1961), Salies Auguste (183-1937), Mestres Joseph(1874-1936), Garrigo Jacques (1862-1953)
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Vol de récolte - Tribunal de 1e instance de Prades -
Inculpé : Climens Joseph "François" Augustin, propriétaire, Campôme, né le 26/03/1837
Fils de Joseph, défunt, et de Gracia Sales, défunte.
Marié à Combaut Marie, 1 garçon, 17 ans et 2 filles, 20 et 12 ans.
Habitait antérieurement à Perpignan où il était Sergent de ville.
Possède quelques terres mais il est pauvre.
Épouse : très bonne moralité.
Lui : bonne conduite mais réputation assez bonne seulement.
A fréquenté école de Campôme, sait bien lire et sait écrire
Prévenu "d'avoir à Mosset, au cours de l'année 1892, frauduleusement soustrait dans le champ au préjudice de sieur Laplace, des récoltes déjà détachées du sol."
Procès verbal de plainte établi par Corcinos Joseph (1845-1913), adjoint au maire. le 08/10/1892.
Déclaration de Laplace François (1826-1915), 64 ans :
«Du consentement de Climens François, propriétaire, 55 ans, j'ai défriché et ensemencé en pommes de terre une parcelle de terre lui appartenant au lieu dit la "Peyrelade" à Mosset. Pour payement du service qu'il me rendait, en me laissant cultiver son terrain, je lui ai fourni gratuitement 14 journées de travail pour défricher le terrain qu'il exploite lui-même dans ce canton et 2 journées de travail de moissonneuse. Il y a environ 8 jours, j'ai arraché mes pommes de terre et les ai tassées sur place et couvertes de broussailles. Il y en avait environ 4 quintaux métriques. Je me suis rendu hier sur les lieux pour les prendre et je me suis aperçu qu'elles avaient été volées. Je suppose que c'est Climens François lui-même qui les a prises et je demande une visite sur les lieux."
Aussitôt nous avons immédiatement envoyé notre garde champêtre à Campôme pour inviter le dit Climens à se rendre à "Peyrelade" pour répondre des faits dont il est accusé.
Climens a obtempéré à l'invitation et est arrivé sur les lieux vers 2 heures 1/2. Nous nous trouvions déjà là avec Laplace et notre garde champêtre Cribeillet Augustin (1847-1927). Nous avons exposé au sieur Climens l'accusation dirigée contre lui par Laplace François. Après quelques moments d'hésitation et quand il a vu que nous allions fouiller pour trouver le corps du délit, il a fini par déclarer qu'il "tait coupable du délit dont il est accusé par Laplace et a consenti à rendre les pommes de terre. Laplace a refusé de les prendre. Et entendu que le dit Climens François s'est rendu coupable de vol de récolte, nous lui avons déclaré que nous lui dressons procès verbal. Signé Corcinos Adjoint..»
Procès verbal de gendarmerie du 20/10/1892
1- Laplace reprend sa déclaration précédente mais précise : "Climens interrogé par Monsieur l'adjoint sur le vol, a tout d'abord nié en être l'auteur. Nous nous sommes rendus à sa propriété et avons trouvé dans un trou pratiqué dans le sol des pommes de terre, qui, après les avoir comparées avec d'autres de ce champ, j'ai reconnu pour être celles qui m'avaient été volées. En présence des preuves aussi matérielles, Climens a reconnu m'avoir soustrait les pommes de terre et s'est proposé de me les rendre en me priant de ne pas porter cette affaire à la connaissance de la justice. La quantité de pommes de terre volées est de 400 kg. Je les évalue à la somme de 10 francs."
2 - Climens : "J'ai consenti, pour ne pas être poursuivi en justice d'abord et ensuite parce que cet homme est très pauvre. Je n'ai pas aussitôt prononcé cette parole que je m'en suis repenti car cela peut me faire condamner. Je vous assure que je n'ai pas commis ce vol. Je voulais les lui rendre dans le but de le dédommager mais il s'y est refusé." ADPO 3U2920)
Nota : Climens n'a pas été identifiés dans le fichier au 28/08/2001, seul Cribeillet, Laplace et Corcinos l'ont été. (
Droit de passage
Tribunal de première instance - parties civiles - Audience du 29-11-1901
Joseph Quès, propriétaire, tuteur de ses enfants contre Mas Isidore dit "Rat"
"Le requis est fermier d'une propriété appartenant aux mariés Corcinos Joseph et Julie Mayens au lieu dit “Plat de Roudoules" "al mas de San Julia"
Attendu que pour se rendre à la dite propriété et en revenir, le requis traverse la propriété du requérant et passe devant sa métairie,
Attendu cependant que la dite propriété est desservie par deux chemins, le premier qui va de la Carole à Campôme et le second dit "Carrerade" qui touche à la propriété,
Attendu que par un billet d'avis adressé par Mas à Ques, les parties se mirent d'accord et qu'il fut reconnu que Quès s'abstiendrait de traverser la propriété affermée à Mas et que ce dernier s'abstiendrait de traverser la propriété de Quès.
Attendu que ce dernier tient parole mais que Mas est loin d'en faire autant. (ADPO 4U1220)
Histoire de veaux
Jugements civils Prades - Audience du 16-01-1904
Joseph Corcinos (1845-1913), propriétaires à Mosset contre Marc Bonet, marchand de bestiaux à Rodome (11140)
" Attendu que le 19-10-1903, le requis venant de la foire de Villefranche avec environ 80 jeunes veaux, s'arrêta à Mosset et demanda au requérant de lui laisser remiser les dits veaux dans une grange que ce dernier possède à Mosset.
Attendu que le requérant ayant accordé la permission qui lui était demandée, le requis, aidé d'autres personnes voyageant avec lui, remisa les dits veaux dans la grange du requérant.
Attendu que, dans la nuit, les dits veaux que personne ne surveillait, enfoncèrent la porte de la grange et se répandirent sur les propriétés qui entourent la dite grange, appartenant aussi au requérant et saccagèrent les récoltes qui se trouvaient sur la dite propriété, notamment la luzerne , le maïs, les haricots, les pommes de terre et le sainfoin.”
Le requis est condamné à 60 francs d'amende et aux dépens. (ADPO 4U1221)
Changement de Curé
Le Curé Sucases, demande au Vicaire Général le 05-11-1899, s'il a droit à une augmentation, son âge lui donne droit à 325 francs par trimestre
Corcinos Joseph (1845-1913), adjoint, faisant les fonctions de maire (Benjamin Cantié, maire, décédé le 22/03/41900) et futur maire de 1900 à 1904, intervient auprès de l'évêque J. de Corsalade du Pont, par lettre du 09-04-1900, pour demander le remplacement du curé desservant, l'abbé Sucases.
"Il y a quelques temps que je voulais vous écrire pour vous faire part de la situation ou nous sommes, les habitants de la commune de Mosset, vis à vis le curé de notre paroisse, Monsieur Sucases. Il y a au moins 3 mois que nous n'entendons qu'une seule messe le dimanche, pas de vêpres, aussi toute la population crie "Comment est-ce qu'on nous laisse ce curé qui ne peut pas faire les fonctions et que la religion va se perdre et qui laisse beaucoup à désirer depuis qu'il est dans cet état." Il a de la peine, s'il a un enterrement à faire les fonctions et s'il y a un malade qui presse dans la nuit il doit mourir sans être administré et je ne sais pas même, cette semaine sainte, le jour de Pâques comment nous le passerons. Aussi toute la commune vous serait bien reconnaissante si vous vouliez, Monseigneur, mettre Monsieur Sucases en retraite et nous en donner un autre. Dans l'espoir que vous donnerez suite à ma demande avec respect, mes sincères salutations." (Bibliothèque du diocèse de Perpignan - Document 36 et Document N°38 )
le 26/12/1871 Vente
Joseph Corcinos propriétaire à Mosset vend à Étienne Pujol cultivateur à Mosset une vieille bâtisse servant de grange à Mosset à la rue dite "Maillole" [(N°310 ? au 3 ou 5 Placeta del Sabater) ] tenant à :
- Pierre Brunet
- Marianne Corcinos
- Sébastien Abadie
- et à la rue.
C'est immeuble lui appartenait pour l'avoir recueilli de la succession de Marie Corcinos sa mère décédée depuis 23 ans et dont il est le seul héritier. (3E47/108 N°233 Mas)