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Maurice Corcinos (1804-1863)
Maire de Mosset de 1843 à 1848 et de 1852 à 1860
Maurice Corcinos, né le 6 février 1804 à Mosset, est le fils de Baptiste Corcinos et de Françoise Matheu.
Il est le fils aîné.
Service militaire
Il figure sur la liste départementale du contingent, classe 1824, avec le N° 165.
Taille : 1.620 m
Cheveux : noirs
Sourcils : châtains
Yeux : châtain foncé
Front : ordinaire
Nez : moyen
Bouche : grande
Menton : rond
Visage : rond
Teint : brun
Observations : Fait remarquer sa mauvaise constitution mais la réclamation non fondée. ((ADPO 1R53 )
IL est remplacé par Terrats Julien François (1802-1875).
Contrat de remplacement au service militaire
Le 28/01/1829 Julien Terrals musicien au troisième Régiment d'Infanterie Légère domiciliée à Mosset reconnaît avoir reçu, en plusieurs fois, en espèces d'or et d'argent de Maurice Corcinos propriétaire demeurant à Mosset ici présent et acceptant la somme de 1300 Francs que Jean Baptiste Corcinos père de Maurice propriétaire domicilié à Mosset s'était obligé de lui payer suivant un acte de remplacement militaire reçu le 20 novembre 1825 par maître Jaume et son collègue notaire à Perpignan du paiement duquel Maurice Corcinos en sa qualité de remplacé été tenu.
De la quelle somme de 1300 F Julien Terrals se quitte et décharge le dit Jean Baptiste Corcinos et Maurice Corcinos. (3E23/79 N°25 Bordes)
Garde Nationale
En 1832 - N° 102 du service ordinaire, marié avec enfants. A un remplaçant à l'armée
Le 14/08/1831 - Élection : Est élu Sous-lieutenant
Le 04/05/1834 - Élection : Est élu Lieutenant
En 1840 - Pour la réserve : N° 68 - 38 ans - Propriétaire - Habite Mosset - Motif de classement dans la réserve : soutient de famille - A été 5 ans dans la garde nationale , dernier grade de lieutenant.
Mairie
Conseiller municipal en 1836 (2OP2257)
Maire de Mosset du 11/08/1843 à 1848 et du 01/07/1855 à 1860 (2M52)
En 1843 son revenu annuel est évalué à 800 francs par an.
Impôts : Deuxième imposition locale de la commune avec 207 francs en 1856
La fabrique en 1856
État du 16/04/1856, communiqué par Corcinos aîné, maire, au préfet pour nommer les membres du conseil de fabrique, en lui conseillant de nommer le 1er et le 4e.
Revenus Enfants
Ruffiandis Isidore propriétaire 35 ans 1800 marié 4
Arrous Pierre menuisier 44 500 " 0
Catalan Pierre receveur buraliste 64 480 " 8
Parès Gaudérique cultivateur 44 800 " 5
Cantié Baptiste " 36 500 " 3
Mayens Ambroise " 42 500 " 2
Le 22/05/1856, l'évêque a donné un avis favorable. (ADPO 5V6)
La fabrique en 1847
Lettre du maire, Corcinos Maurice, au préfet, en date du 16/06/1847 : «Le conseil de fabrique de la commune de Mosset sa trouvant désorganisé par la démission de tous ses membres qui le composaient, j'ai l'honneur de vous présenter les noms : Vile François, Marty Jacques, Cantié Sébastien, Pebreil Blaise afin que vous puissiez procéder à leur nomination.»
M. le curé (Denis Fuix ) a également écrit à M. l'évêque aux mêmes fins. (ADPO 5V6)
Nota : les 2 premiers .sont nommés
Discussions de famille - Procédure contre son oncle Gaudérique Porteil
Lettre du 23-07-1847 de Maurice Corcinos aîné
«Le jour d'hier vers les 5 heures du soir, causant avec Michel Arrous, habitant de Mosset et autres individus qui attesteront la vérité, tels que les nommés Commenge Cosme, tisserand (1808), Thérèse Ribes servante et Jean Brunet tous domiciliés dans cette commune, lors que le Sieur Porteil Gaudérique, cultivateur à Mosset, m'insulte par des paroles injurieuses et même répétant ce que je disais avec des grimaces. Je l'ai menacé de le mettre en prison et il m'a dit qu'il m'emmerdait comme maire, ainsi que la prison. Les insultes sont faites à mon absence de la commune à Monsieur l'adjoint et autres personnes distinguées.
Desquels faits je porte plainte contre le sieur Porteill Gaudérique. Vu qu'il y a récidive, requérant qu'il y soit donné telles suites que le droit conformément à la loi. J'affirme la vérité de la présente plainte.»
Le 26-08-1847, comparution des témoins :
1. Maurice Corcinos (1804-1863), 42 ans, neveu de Gaudérique Porteil (1779-1850) déclare que "le 21-07-1847, vers les 6 heures du soir, j'étais allé avec Michel Arrous et Gaudérique Porteill passa. Il me dit des choses salisantes, que j'étais … Je le menaçais de le mettre en prison … Porteil insulte journellement mon père, mon frère."
2. Michel Arrous (1785-1849), 62 ans, propriétaire.
3. Jean Brunet (1800-1862), 48 ans, maréchal ferrand.
4. Thérèse Rius, 18 ans, fille de service, déclare : "Le 21 juillet, j'ai entendu Monsieur le maire donner l'ordre de faire arrêter Porteill qui l'invectivait. Et Porteil de dire : "Maire de merde, je t'emmerde toi et ta prison." A Mosset les gens disent que Porteill n'a pas tout son bon sens et les autres disent le contraire.""
5. Cosme Commenge (1808), 38 ans, tisserand, déclare : "Le 22 juillet, le prévenu voyant passer Corcinos s'exclame : "En voilà un qui veut me faire passer pour fou.""
Gaudérique Porteil (1779-1850), 68 ans, cultivateur, prévenu, déclare : "Ma femme est la sœur du père de Corcinos. Nous avons des discussions de famille." (Corcinos Marie (1776) épouse de Gaudérique Porteill est la sœur de Corcinos Baptiste (1744-1848), père de Maurice Corcinos). (ADPO 3U2847 )
Bagarres entre les frères Corcinos
Tribunal de première instance de Prades - Audience du 08/04/1836
Le Procureur contre Dominique (1814-1853), Bonaventure (1805-1862), et Maurice Corcinos (1804-1863) frères, et Julien Corcinos (1811->1836) prévenus de s'être mutuellement portés des coups et faits des blessures le 29-12-1835.
Les 3 frères et Julien sont cousins germains : leur grand-père commun, Julien Corcinos (1745-1820) s'est marié deux fois si bien que la grand-mère paternelle de Julien est Rose Laguerre (1754-1773) et celle des trois frères est Marie Rousse (1747-1824). Le grand-père a eu au total 10 enfants et 30 petits enfants. Les 3 inculpés font partie de ces 30.
Maître Lacroix est l'avocat de Julien Corcinos.
Rapport dressé le 30-12-1835 par Sébastien Bazinet (1810-1861), médecin
"Julien Corcinos a reçu 5 blessures et contusions :
1. L'une à la partie inférieure et supérieure de chaque joue, faite avec des ongles,
2. L'autre à la partie inférieure latérale gauche de la colonne vertébrale, produite par un coup de souliers ferrés,
3. La suivante à la partie supérieure de la rotule gauche et à la partie inférieure du fémur,
4. Au même endroit sur l'autre membre,
5. À la partie supérieure et antérieure du tibia par un soulier ferré.
Le tout a été guéri en 10 jours et Julien Corcinos a ou reprendre un travail normal après 20 jours.
La maladie qui suivit, était due, selon le Docteur Cantié, " à un excès d'emportement."
Les faits, selon le tribunal : "Vers les 4 heures 1/2 du soir, le 29-12-1835, Dominique Corcinos, qui se trouvait sur la place publique à Mosset, fit face à Julien Corcinos qui était entre deux individus, le prit par la poitrine en le défiant de se battre. Julien Corcinos s'y refusa. Dominique l'entraîna encore quelques pas, le tenant par le collet et le défiant toujours. L'un et l'autre s'étant ensuite pris, ils tombèrent par terre. Dominique tenant sous lui Julien, lui donna des coups de genou sur le côté.
Julien Corcinos s'étant relevé, Maurice Corcinos fustigea Julien lui disant :
"Il n'est pas bien de se battre entre cousins germains."
Julien :
"Vous voulez m'amadouer ! Assassins que vous êtes ! "
Maurice prit Julien par le col et ne le lâchât pas malgré les demandes de l'autre.
Alors Julien lui porta un coup de poing sur les lèvres qui se mirent à saigner.
Successivement, tant par Maurice que par Dominique et par Bonaventure ils le prirent au collet, l'entraînèrent vers le perron de Bourges. Julien y monta et pleurant et criant que les frères Corcinos lui ont fait du mal. Étant descendu et se retirant chez lui, Maurice Corcinos lui porta un coup sur les hanches qui le fit chanceler."
Condamnation des 3 frères à :
1. Une amende de 100 francs chacun,
2. 600 francs de dommages envers Julien Corcinos,
3. 92 francs de dépens.
Julien Corcinos est déchargé de des charges contre lui érigées. (ADPO 3U3057)
Le Bougalla
A son décès en 1837, Joseph Forcade, est le berger de Baptiste Corcinos (60 ans) et de Maurice Corcinos âgé de 32 ans.
Il était berger à la grange dite le "Bougalla."
Succession de Corcinos Maurice
Le 16 août 1864 a comparu Corcinos Baptiste propriétaire à Mosset est lequel a fait la déclaration suivante.
Corcinos Maurice propriétaire âgé de 58 ans marié à Catherine Fabre sous le régime exclusif de communauté suivant contrat de mariage chez Me Felip notaire à Prades du 15 janvier 1827 est décédé ab intestat à Mosset le 23 octobre 1860.
Sa succession est échue par égales portions à ses quatre autres enfants tous à Mosset, à savoir :Corcinos Leopoldine propriétaire, Corcinos Marguerite épouse de Jacques Ruffiandis propriétaire, Corcinos Auguste sans profession et le comparant.
Cette succession consiste en les biens ci-après :
Mobilier : celui détaillé dans l'État déposé au bureau s'élevant à 300 F.
Immeubles et autres dépendants de la succession de Jean Baptiste Corcinos, son père, décédé à la survivance de ses quatre enfants après avoir fait donation du quart par préciput en faveur de Maurice Corcinos, au terme d'une testament précité et comme le cessionnaire de Dominique Corcinos, son frère, suivant acte sous seing privé du 15 mai 1853 enregistré le 10 août 1853 ; de telle sorte que sa portion dans ladite de succession est de 10/16.
Immeubles dépendant de la succession du père non affermés situés à Mosset
1 - terre labourable, pâture et pré avec bergerie.
2 - petits corps de domaine, composé de bergerie, terres labourables, pré et pâture de 31 ha.
3 - pièces de terres labourables, bois, pré et terre inculte de 29 ha.
4 - pièces de terre vigne, bois, terre à rosa de larmes à l'ont lieu dit le "Pouitg" et "Pla de Roudoules."
9 ha.
5 - pièces de terre champ, pré et terre inculte de 4 ha au lieu-dit "Roquemaure".
6 - un pré à Mosset est si au lieu-dit "Ladou"
7 - une maison, granges avec écurie et jardin au village d'un revenu de 325 F.
8 - champ à la Carole.
9 - terres incultes, pré et champ, de 4 ha.
10 - champs, pâture et pré, dit "la garrigue"
11 - un pré à "San Barthomeu"
12 - une vigne à Molitg à "Crau"
13 - une vignes et pré à "Crouels"
14 - une vigne à Campôme au lieu-dit Fournols.
15 - une grange avec écurie à Mosset rue du "Bas".
Soit un revenu total de 1600 F.
Aux immeubles ci-dessus sont attribués les immeubles par destination qui suivent, dont le revenu est confondu avec les immeubles par nature ci-dessus désignés.
1 - 200 brebis ou moutons à 10 F l'un, soit 2000 F.
2 - une paire de travail à 500 Francs
3 - ustensiles aratoires à 100 francs.
4 - un mulet avec ses harnais, 300 francs.
Le revenu de ces immeubles par nature et y compris celui les immeubles par destination et de 1600 F capital de 32 000 F.
Rapports
1 - une somme de 5 000 F donné par le père un Bonaventure Corcinos suivant contrat chez Vincent Pâris notaire à Prades du cinq février 1829.
2 - 2500 F donné à Dominique Corcinos suivant contrat chez Me Chatart notaire à Prades du 31 janvier 1844.
Soit un total de 39 500 F (32 000 plus 5000 de plus de 1500) dont le 10 et s'y est à Maurice Corcinos soit 24 687 F.
Signé Baptiste Corcinos. (114W144 N° 391)
Fortune évaluée à 800 Francs en 1846 en revenu.
Partage
Le 23/02/1869 ont comparu:
1 - Baptiste Corcinos
2 - Auguste Corcinos
3 - Léopoldine Corcinos, fille majeure sans profession, poussent domicilier à Mosset.
4 - Marguerite Corcinos épouse de Jacques Ruffiandis se propriétaire domicilié ensemble à la métairie de Corbiac de son mari ici présent assisté est autorisée.
Lesquels voulons procéder au partage des biens meublent et immeubles dépendant des successions des mariniers Maurice Corcinos et Catherine Fabre leur père et mère en leur visant propriétaire domicilié à Mosset, on a exposé et reconnu exacts les faits suivants.
Maurice Corcinos est décédé ab intestat à Mosset le 23 octobre 1863 à la survivance de la dame Catherine Fabre sa veuve et de ses quatre enfants susnommés.
Catherine Fabre est elle-même décédée à Mosset le 17 mars 1868 à la survivance de ces quatre enfants après avoir donné le quart par préciput des biens et qu'elle laisse à son décès a Baptiste Corcinos se son fils aîné ainsi qu'il résulte du contrat de mariage de celui-ci de Jean le notaire soussigné le 18 mai 1867.
Les biens de Catherine Fabre consistent d'abord en une somme de 8 250 F qui se trouvent reconnus sur les biens de Maurice Corcinos son mari portait suivant son contrat de mariage devant Me Felip le 15 janvier 1827 pour la somme de 7 000 F, 500 F par acte passaient devant Me Chatart il y a environ 16 ans et 750 F par acte reconnu par maître Castres il y a environ 26 ans, a ensuite de trois immeubles qui seront ci-après détaillés .
Les immeubles qu'il s'agit de partager, autres que ceux dépendant de la succession de Catherine Fabre se sont indivis entre Maurice Corcinos et Étienne Corcinos son frère dans la proportion de 13/16 pour le premier est de 3/16 pour Étienne Corcinos aujourd'hui décédé, lequel par son testament olographe déposé en l'étude du notaire soussigné par acte du huit octobre 1862 a institué pour son légataire universel Baptiste Corcinos son neveu l'un des comparants.
Composition de la masse
1 - meubles et effets mobiliers
les meubles et effets mobiliers généralement quelconques, bestiaux attachés à la culture les immeubles, ustensiles aratoires et autres, dépendant de la succession de Maurice Corcinos ne se rend ni détaillé et ni évalué dans le présent, pour la raison ils entreront en totalité dans le lot de Baptiste Corcinos.
2 - immeubles indivis entre Maurice et Étienne Corcinos
1 - une maison à Mosset tenant à Mayens, Vidal et autres.
2 - une grange avec écurie à Mosset à la place de la fontaine.
3 - une autre grange avec écurie à Mosset au fond du village.
4 - un jardin à Mosset se de 28 ares aux horts d'amoun
5 - un champ arrosable à Roudoules
6 - un autres champs arrosable au même endroit.
7 - un petits corps de domaine situé au Bach consistant en grange, écurie, pré, un champ et de terres incultes le tout attenant d'un environ 350 ares.
8 - une pièce de terre pré à la Carole ou Devèze
9 - un champ arrosable à la Carole au lieu-dit le martinet
10 - un corps de domaine au "Bougailla".
11 - une pièce de terre inculte à Roquemaure d'environ 3 ha.
12 - un petits corps de domaine au Prat de l'orry comprenant granges avec écurie, pré et champ le tout attenant contenant environ 11 ha.
13 - un prés et au lieu-dit Ladou
14 - une pièces de terre vigne à Fournols
15 - une pièces de terre vigne à Molitg
16 - une pièces de terre vigne à "Crouells"
immeubles dépendants de la succession de Catherine Fabre
17 - une pièces de terre champ et pré attenante à Mosset à Corbiac
18 - une pièces de terre inculte au Cill
19 - un jardins aux horts d'aball
3 - rapports
Marguerite Corcinos épouse de Jacques Ruffiandis rapporte à la masse de la succession la somme de 5 000 F qui lui a été constituée en avancement d'hoirie paternelle était là reçue de son père le tout ainsi qu'il résulte de son contrat de mariage passait devant Me Chatart notaire à Prades le 27 octobre 1855
le lot de Marguerite Corcinos épouse Ruffiandis
1 - la somme de 5 000 F dont elle a fait le rapport
2 - la moitiés de la valeur de la pièce de terre vigne de Fournols
3 - la pièces de terre champ de Corbiac
4 - la soultes de 1000 F que Jacques Ruffiandis se en sa qualité d'administrateur légal des biens et de Marguerite Corcinos son épouse déclare avoir reçu en espèces d'argent au cours actuel de Baptiste Corcinos son beau-père.
Le lot de Auguste me Corcinos
1 - le corps de domaine est dit "Prat de l'Ory", numéro 12 du paragraphe deux de la masse.
2 - le jardins aux horts de Ball en entier, numéro 19 du même paragraphe.
Le lot de Baptiste Corcinos
1 - les meubles et effets mobiliers, bestiaux attachés à la culture des immeubles, ustensiles aratoires et autres, le tout en entier.
2 - les numéros 1,2, 3,4, 5,6, 7,8, 9,10, 11,13, 15,16 et 1810 du paragraphe deux de la masse, le tout à l'entier
3 - la moitiés de la vigne à Fournols
à la charge par lui de payer à titre de soultes :
1 - à la dame Rouffiandis à la somme de 1000 F
2 - Anne Léopoldine Corcinos celle de 7 000 F.
Au moyen du lot qui lui est attribué Baptiste Corcinos n'aura plus rien à réclamer à ces frères et soeurs du chef des Étienne Corcinos son oncle dont il est légataire universel.
De plus il est chargé de payer la part des dettes grevant la succession de cet père et mère concernant la dame Rouffiandis et la demoiselle Léopoldine Corcinos. Auguste Corcinos payera sa part s'il en existe. Les parties déclarent ne pas en connaître pour le moment. Néanmoins si les copartageant venaient à être recherché au sujet d'un cautionnement que leur père aurait pu fournir à Bonaventure Corcinos son frère de les leurs oncle est qu'ils fussent obligés de payer le montant de la somme cautionnée, chacun d'eux y contribuerait pour sa part.
Le lot de Léopoldine Corcinos
une soulte de 7 000 F de Baptiste Corcinos promet et s'oblige de payer à sa soeur le jour où elle contactera mariage ou qu'elle voudra se séparer de son frère, sans intérêt jusqu'à cette époque, attendue que jusque-là ses intérêts seront compensés par la nourriture, le logement, l'entretien, l'éclairage, le chauffage et blanchissage le tout tant en santé, quand maladie que ledit Baptiste Corcinos lui fournira dans sa maison à Mosset. (3E47/52 N°69 Folio 54 de Lacroix)