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Mosset en 1797
J'année 1797 est marquée, pour l'essentiel, par la restitution aux d'Aguilar des forêts et des vacants nationalisés. Cet aspect fondamental de l'histoire de Mosset est traité à la page suivante : cliquer => ici
Les élections cantonales du 14 mars 1797 seront aussi prises en compte ainsi que la situation des religieux du canton et les chiffes clés.
Mais l'essentiel sera consacré aux fêtes révolutionnires de ces 10 dernières années du siècle.
Mosset et les fêtes révolutionnaires
Les premières années de la Révolution sont marquées par de fortes pressions tendant à freiner l’exercice des cultes religieux : la nationalisation des biens du clergé, la soumission des prêtres à l’Administration, la création des registres d’Etat civil, la fermeture des églises, la fonte des cloches…
A Mosset, la paroisse n’a pas été spécialement touchée par des exactions. On y note, cependant, sous la terreur, que les représentants de la Société Populaire de 1794 demandent de prendre "des mesures pour que les saints et les autels de l’église soient tous démolis et brûlés ou envoyés au salpêtre."
(JDM N°74 de 07/2010, page 27) ( ADPO 100 EDT35)
Par ailleurs les 7 cloches, 6 sur le clocher et 1 à la Capelleta, furent descendues pour être fondues. Deux furent cachées par des Mosstans, les deux plus anciennes qui ont retrouvé leur place après 1802 : l'une de 1407 et l'autre de 1457.
Un des changements qui marque le plus la vie de tous les jours, est le passage du calendrier grégorien au calendrier républicain. A la semaine se substitue la décade, aux 52 jours fériés du dimanche, les 35 décadis. Les jours de repos et de liesse populaire sont ainsi réduits du tiers. Pour compenser ce manque, de nouvelles et nombreuses manifestations républicaines sont peu à peu créées, au gré des gouvernements et des évènements.
Pour palier leur incohérence et apporter un peu de rationalité dans ce domaine, le 25 octobre 1795 (3 brumaire an IV), les fêtes nationales républicaines sont réduites à 7, comme indiqué ci-dessous.
(Les fêtes révolutionnaires
www.cosmovisions.com/FetesRevolution.html)
Fête |
Date républicaine |
Date grégorienne |
De la jeunesse |
10 germinal |
30 mars |
Des époux |
10 floréal |
29 avril |
De la reconnaissance et des victoires |
10 prairial |
29 mai |
De l’agriculture |
10 messidor |
28 juin |
De la liberté |
9 et 10 thermidor |
27 et 28 juillet |
Des vieillards |
10 fructidor |
27 août |
De la fondation de |
1er vendémiaire |
22 septembre |
Elles se répartissent régulièrement de mars à septembre et on ne festoie plus en hiver. Pour réduire cette morosité hivernale, l’anniversaire de la mort de Louis XVI sera désormais célébré.
Conformément à la loi du 13 janvier 1796 (23 nivôse an IV ) le peuple est invité à célébrer la "fête de la juste punition du dernier roi des Français."
On ne sait avec quelle ampleur et quel éclat cette "punition" a été fêtée à Mosset mais elle a eu lieu et a été organisée.
Alors que cette date anniversaire tombe le 21 janvier 1793, c’est seulement le 8 février 1796 (19 pluviôse an IV), que Joseph Prats, Président de l'Administration du canton, donne les instructions suivantes aux agents municipaux:
Comme le prescrit l’Administration du Département, le 5 février, "l'anniversaire de la juste punition du dernier roi des français, sera célébré dans toute l'étendue de la République et cette fête sera célébrée le décadi qui suivra la réception de cet arrêté. C'est donc demain, citoyens, que cette cérémonie aura lieu dans le canton. Je vous invite en conséquence à vous trouver ici, demain à 9 heures du matin. Je vous charge encore d'inviter vos adjoints ainsi que les quatre assesseurs de votre commune [assesseurs du juge de paix de Mosset] pour qu'ils se rendent avec vous ici à l'heure indiquée. Je dois vous prévenir que, seul, le motif de maladie peut dispenser les fonctionnaires publics d'assister à cette auguste cérémonie. Je compte sur votre patriotisme pour espérer que vous ne manquerez pas de vous y rendre." Signé Prats.
(ADPO Lp1334)
IL n'est pas certain que tous les "fonctionnaires publics" des communes du canton se soient présentés à 9 heures à Mosset mais la célébration a bien eu lieu comme le prouve la note de frais de "45 livres, en valeur métallique", engagés pour cela.
(ADPO L380)
Son montant se répartit ainsi :
- 22 livres 40 pour 19 soldats placés chez l'aubergiste Nicolas Porteil (1754-1801), [au 7 Plaça de Dalt] :
- 10 livres 60 pour 9 soldats de la compagnie de Baptiste Ville (1768-1852) de la garde nationale, [au 5 Carrer de las Sabateras]
- 8 livres pour 8 soldats placés chez Gaudérique Porteil (1757-1820) également aubergiste, [au 6 Plaça de Dalt]
4 livres pour 2 livres de poudre employée à cet effet. Il ya donc eu des pétarades et des feux d’artifices à Mosset le 9 février 1796
En dehors de la fête annuelle locale de la Saint-Julien, les fêtes révolutionnaires ne sont pas toutes célébrées, comme cela ressort des commentaires du Département, à propos de la fête de la victoire, célébrable tous les ans le 29 mai : "Nous avons lieu d'espérer de votre patriotisme qui vous ne négligerez rien pour en augmenter l'écho." et ajoute en Post Scriptum : " Vous connaissez quels sont vos moyens de dépenses et comme il nous est impossible de venir à votre secours sur cet objet, bornez la en conformité de vos facultés actuelles."
Les élections primaires pour la désignation de 2 agents communaux qui siègeront au sein de l’Administration cantonale, ont lieu chaque année le 1er germinal, le 21 mars premier jour du printemps. Le taux d’abstention est relativement élevé.
Pour y remédier, François Arago, le père du savant, prône de célébrer, le même jour, la fête de la Souveraineté du Peuple. "Cette fête devant se célébrer à une époque bien prochaine de celle où tous les citoyens exerceront leur droit de souveraineté, il est besoin qu'ils se réunissent de cœur et de sentiment, afin d'apporter aux assemblées primaires le même attachement à la République et le même désir de maintenir la Constitution de l'an III.
Nous vous invitons donc à la célébration de cette fête le jour indiqué par la loi et en suivant le mode d'exécution que prescrit le Directoire.
Intimement persuadés de votre attachement à la chose publique, nous ne doutons nullement que vous ne la célébriez avec toute la pompe et la majesté dont elle doit être susceptible."
Une instruction du ministre de l’intérieur, Nicolas François de Neufchâteau, prescrit la forme des célébrations des décadis et fêtes nationales. "Il convient que l'apparat des lieux des réunions décadaires soit simple mais imposant et annonce leur destination. Un hôtel de la patrie doit y être élevé.
L'enceinte doit être décorée d'emblèmes civiques, la déclaration des droits et des devoirs du citoyen doit y être placée de manière qu'elle puisse se lire facilement.
Il faut qu'une enceinte particulière soit destinée aux magistrats et des places d'honneur aux vieillards, aux défenseurs de la patrie blessés dans les combats et pour les lecteurs une tribune.
Dans ces lectures les administrateurs municipaux peuvent se faire suppléer par les instituteurs et les citoyens les plus en état de bien lire et prononcer, ce peut être une récompense flatteuse pour les jeunes gens d'être admis, tour à tour, suivant qu'ils l'auraient mérité, à l'honneur de paraître à la tribune décadaire pour y réciter, en public, des morceaux de morale, des maximes républicaines qui seront apprises par cœur.
Quant aux mariages, il est important d'empêcher que rien ne déborde leur célébration et que les parties contractantes ne soient envoyées à un autre décadi par le défaut de temps pour dresser les actes. Cet inconvénient pourrait se présenter et pour le prévenir il faut demander aux citoyens, la veille du décadi, de faire parvenir au Président de l'administration centrale tous les renseignements nécessaires pour rédiger les actes.
Il est indispensable que les secrétaires des administrations municipales rédigent un procès-verbal de chacune de ces assemblées et de ce qu’il se sera passé. Cette formalité est de rigueur, vous observant que les assemblées ne peuvent s'occuper que des lectures civiques, célébrations des mariages, des chants patriotiques, des exercices et des jeux.
Comme la réunion doit avoir lieu le matin, il conviendrait que le soir, il y ait des jeux et exercices gymniques et vous pourriez faire tirer à la cible ainsi que cela se pratique unanimement les jours de fête.
Nous devons informer le ministre de l'état des choses dans les divers arrondissements du département et nous désirons ardemment que vous nous mettiez à même de lui rendre un compte satisfaisant, en lui exposant quel est votre sollicitude pour l'établissement des manifestations républicaines, en lui faisant connaître les mesures que vous avez prises pour que les fêtes décadaires soient célébrées d'une manière digne d'un peuple libre.
Salut et fraternité." Signé : François Parès (1755-> 1823) qui a remplacé François Arago.
Fête de la jeunesse (ADPO Lp1332)
"La loi du trois brumaire an IV ordonne la célébration de la fête de la jeunesse, l'arrêté du directoire exécutif en date du 19 ventôse de l'an IV vous en prescrit les cérémonies.
Nous vous invitons à vous y conformer autant que les localités vous le permettront et à nous faire passer le verbal que vous dresserez à cet effet."
Signé François Parès et Cassanyes.
Fête du 10 août
L'administration départementale le 15 thermidor an VII.
"La loi du huit thermidor an IV et la note du directoire exécutif du 17 du même mois, an V, relatifs à la fête du 10 août qui doit être célébrés le 23 du courant, vous indiquant les cérémonies qui doivent lui donner le plus grand éclat."
Signé François Parès
Fête des vieillards
"La loi du trois brumaire an IV, sur l'organisation de l'instruction publique et l'arrêté du directoire exécutif du 27 thermidor an IV relatif à la fête des vieillard qui doit être célébrée le premier décadi, mois de fructidor, nous indiquent que les cérémonies qui peuvent lui donner le plus grand intérêt."
Signé François Parès.
Fête de la fondation de la République
"La loi du trois brumaire an IV, relatif à l'organisation de l'instruction publique, celle du 29 thermidor an IV, l'arrêté du Directoire exécutif du 13 fructidor suivant, la loi enfin du 27 thermidor an VI prescrivent de célébrer la fête de la fondation de la république.
L'arrêté susdit indique les cérémonies qui peuvent lui donner le plus grand éclat."
Le 23 germinal an V (12/04/1797), l'Administration Départementale sous la signature de François Arago, père de l'homme politique, a diffusé un prospectus destiné aux communes.
Les communes du canton sont invitées à faire afficher et circuler un prospectus relatif à l'enseignement diffusé dans un pensionnat de Perpignan, "dans les familles qui ont les facultés permettant d'envoyer leurs enfants dans ce pensionnat pour y recevoir l'éducation qu'on se propose d'y donner."
(ADPO Lp1332)
Etat des charges du moulin de la commune.
Comme le droit de mouture qui était à 32 a été mis à 40, l'Administration a cru la soumettre à votre approbation en vous priant de l'expédier le plus tôt possible.
(ADPO Lp1334)
Le droit de mouture était, sous l'ancien régime, la part de farine que retenait le meunier correspondant à la compensation du service rendu. Avec la disparition des banalités ce droit correspond maintenant le prix du service rendu. Le meunier n'a pas à se préoccuper de la gestion de la farine restituée.
Nomination d'experts
Le 24 messidor V (12 juillet 1797), l'Administration municipale du Canton nomme des expert "pour évaluer, avec votre collègue, les dommages occasionnés à la récolte pendant les intempéries de la saison. Connaissant votre zèle pour le soulagement des malheureux qui ont perdu le produit de leurs travaux et de leur industrie, je suis convaincu que vous vous porterez de bonne volonté à remplir la mission qui vous a été donnée. Concertez vous avec votre collègue et rendez-vous, le plus tôt possible, sur le terroir de la commune qui vous est désignée. Les agents municipaux vous fourniront les instructions nécessaires."
Signé Galiay
(ADPO Lp1334)
Joseph Galiay, président du Canton, fait le point le 29 thermidor V ( 16 août 1797) sue l'état "des dommages occasionnés par les intempéries des saisons dans certaines communes de notre canton, à savoir de Mosset, de Nohèdes et d'Urbanya.
Les autres communes ne s'étant point encore exécutées à ce sujet malgré nos sollicitations nous n'avons pas satisfait entièrement à votre lettre du 16 thermidor."
(ADPO Lp1334)
Deux ans plus tard, le 17 frimaire an VIII (8 décembre 1799), c'est l'Administration centrale à Perpignan qui demande à l'Administration municipale du canton de Mosset : "Veuillez bien nous dire, citoyen administrateurs, si les dernières pluies et la crue des eaux a occasionné des dégâts dans votre arrondissement. Vous devinez, sans doute, que c'est dans l'intention d'obtenir un dégrèvement, s'il est juste, que nous vous faisons cette demande et le motif doit vous déterminer à nous répondre dans le plus bref délai."
Signé les administrateurs du département François Parès.
(ADPO Lp1332)
Un état des ecclésiastiques domiciliés dans le canton de Mosset et quijouissent d'un secours ou d'une pension à la charge du trésor national, d'après la loi du 2 complémentaire an II, montre :
- que le nombre des curés non émigrés en 1797 est de 7 et très certainement bien supérieur à la moyenne départementale.
- qu'ils perçoivent une pension de 800 livres qui correspond à 3 à 4 fois le salaire annuel d'un brassier.
- qu'il n'y a pas de religieuses. (ADPO LP1345)
François Galiay (1752-1819) a tenu de nombreux postes administratifs pendant la Révolution : comme officier d'état civil pour la commune de Mosset puis comme président de l'Administration du Canton de 1797 à 1800. En 1802, après le Concordat, il devient curé d'Eus.
Maurice Matheu émigrera peu de temps après l'établissement de cet état : le 5 septembre 1797. Il rentrera d'Espagne en 1800 et sera catalogué par Monseigneur Laporte en 1802 : "78 ans, un des trois curés légitimes de Prats-de-Mollo. Hors d'état de service. Il est tombé dans l'enfance."
Sébastien Vial (1765) est curé à Molitg depuis 1772. Il en est Agent muniipal de 1798 et 1799.
Joseph Escanyé (1764-1838) deviendra curé de Vinça après le Concordat.
Etienne Porteil (1746-1808) est à Catlla au début de la Révolution. on ne lui connaît aucune cure après 1800.
Les ecclésiastiques à Mosset
A la veille de la Révolution on comptait 7 ecclésiastiques nés à Mosset : les 3 du tableau ci-dessous, Joseph Escanyé, Estienne Porteil et Mauice Matheu. qui émigre en 1798 et les 4 émiigrés avant 1797 :Joseph Climens (1764-1845), qui sera curé de Mosset de 1808 à 1835, Emmanuel Parès (1745-1808) qui sera curé de Catllar, François Porteil (1738-1826) qui finira curé de Finestret et Diégo Prats (1709-1797) décédé en Espagne.
En 1789 Mosset compte 7 écclésiastiques pour 1000 hanitants soit 0,7%. Le Département en compte1100 pour 110 000 habitants soit 1% ce qui peut s'expliquer par la surreprésebtation à P^rades et à Perpignan.
Les prpetres constititionnels sont 2 sur 7 Mosset (30%) pour 83 sur 1100 dans le département (7%). Les curés de Mosset ont moins émigrés que dans le département Maurice Matheu n'a émigré qu'en 1798.
Les 5 (70%) sur 7 émigrés sont rentrès en 1800. Ils sont 370 dans le département (33%). On peut donc dire que le clergé Mossétan était plus favorable aux principes révolutionnires. (Bruno Segondy - Maûtrice de licence en 2001 à Toulouse)
La Révolution a été la grande cassure dans l'évolution du catholicisme à Mosset. Après la Révolution religieux seulement seront nés à Mosset : Joseph Bazinet (1789-1835), Benjamin (1863-1935) et Théophile Vernet (1851-1931), -1846) et Antoine Borreil (1868-1932), frère des Ecoles Chrétiennes décédé à Barcelone. Aucun n'y est né après Antoine Borreil en 1869.
Nom prénom |
Age |
Naissance |
Anciennes qualité |
Domicile |
Pension en |
Galiay François |
42 |
En 1752 à Codalet |
Vicaire |
Mosset |
800 |
Vial Sébastien |
33 |
En 1765 au Tech |
Curé |
Molitg |
800 |
Escanyé Joseph |
35 |
En 1764 à Mosset |
Vicaire épiscopal |
Mosset |
800 |
Porteil Estienne |
52 |
En 1746 à Mosset |
Curé |
Mosset |
800 |
Matheu Maurice |
76 |
En 1721 à Mosset |
Curé |
Campôme |
1200 |
Roudière Jacques |
33 |
En 1764 |
Curé |
Nohèdes |
800 |
Fabre Jean |
36 |
En 1761 |
Curé |
Urbanya |
800 |
Etat au 5 germinal an V (25 mars 1797) |
|||||
L'élection a lieu le14/03/1797. (24 ventôse an V) en présence :
- du Président, le citoyen Joseph Prats,
- des agents municipaux des 6 communes, Sébastien Pacouil (1745-1822) de Mosset, Nicolas Berjouan (1772) de Molitg, Jacques Aixene (1752) de Conat, Bernard Payrer de Nohèdes. Nicolas Laguerre (1744-1811) de Campôme et Étienne Salias (1764) d'Urbanya "ne s'étant pas rendu à l'assemblée, quoique dûment appelés."
Jérôme Tarrene adjoint
- et du Commissaire du Directoire exécutif. Pierre Thomas 1765-1814)
Lecture faite de la lettre de l'Administration centrale en date du 13 ventôse courant (03/03/1797) il a été procédé au tirage au sort des membres de l'Administration qui, aux termes de la loi, doivent sortir cette année. Il a été reconnu que le nombre des agents municipaux du canton étant. imposé et qu'en conséquence sur 6 le nombre de sortants était, cette année,au nombre de 3
Entendu que l'agent municipal de la commune de Molitg a été nommé d'après l'article 188 de la constitution et qu'il n'est, par conséquent,que l'administrateur temporaire, est dans le cas de sortir de droit,il a été procédé au tirage au sort parmi les cinq autres membres.
Cinq billets portant le nom des 5 membres ont été mis dans une bourse et il a été convenu que sortiraient les deux premiers qui seraient tirés.
Ont été tirés : Jacques Aichene agent municipal de la commune de Conat et ensuite Nicolas Laguerre agent municipal de Campôme.
D'après cette opération où l'administration a reconnu par l'assemblée communale de Mosset devait s'occuper lors de sa session de la nomination d'un adjoint, celle de Campôme de l'agent municipal, celles de Nohèdes et Urbanya d'un adjoint.
Signé par Isidore Pompidor greffier.
Production : Froment, Seigle, Orge, Mais, Légumes secs, Pommes de terre, Châtaignes, Lin
Prés naturels, Vignes.
Forge
Forge Julien Corcinos, ancienne forge d'Aguilar avec 3 employés.
Employés de la Commune :
1 Secrétaire Greffier (Isidore Lavila)
1 Commissaire de Police (Agent municipal)
2 Gardes champêtres
1 Horloger
Citoyens communaux élus
1 Agent Municipal (Joseph Terrals)
1 Agent Municipal Adjoint (Isidore Pineu)
Citoyens du Canton de Mosset
1 Président de l'Administration municipale du Canton : (Joseph Galiay, curé)
1 Commissaire du Directoire exécutif pour l'Administration du Canton (Pierre Thomas)
Justice de paix
1 Juge (Maurice Matheu)
Clergé
1 curé (Joseph Galiay)
Population fin 1796 |
1018 personnes |
Hommes (1) |
445 |
Femmes (1) |
393 |
Citoyens actifs (2) |
206 |
Jurés (3) |
58 |
Electeurs (4) |
43 |
Naissances |
48 |
Décès |
30 |
Mariages |
|
(1) de plus de 12 ans |
|
Recensement du 1 mars 1800 : 2 maîtres des forges, 4 cordonniers, 2 tailleurs, 3 tailleurs de pierres, 2 maréchaux, 1 cloutier, 1 tisserand, 1 menuisier, 1 meunier, 2 bouchers, 4 cabaretiers, 1 huissier, 2 officiers de santé.
(J.J.Ruffiandis page 85)