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Histoire de la Coume – Le couple Krüger
(par Henri Goujon)
Dans les numéros de décembre et mars 2006 de la revue "Prades en Conflent", Henri Goujon a parfaitement rapporté les évènements qui ont marqué La Coume pendant la deuxième guerre mondiale et le rôle joué par le pacifiste et pédagogue allemand Pitt Krüger.
Ce texte est reproduit dans ce qui suit. Quelques commentaires sur les Quakers ont été ajoutés.
La grande crise économique de 1929 a été si profonde et si universelle qu'elle a provoqué une dislocation générale des systèmes économiques et politiques et placé le régime capitaliste en présence de tels problèmes qu'il n'a pu survivre qu'en se transformant profondément. Son idéologie libérale est battue en brèche par les Chemises brunes qui rejettent l'individualisme ("Allemagne, réveille-toi !"). Et pourtant Aristide Briand chez nous et Stresemann chez nos voisins allemands présentent un projet d'union européenne qui s'oppose à l'Anschluss des Casques d'acier. L'Union européenne - grand-mère de la nôtre actuelle - capote. Signe du destin ? Stresemann et Briand meurent à quelques mois d'intervalle... après que Briand a été écarté de son ministère par... Pierre Laval !
En 1933, très démocratiquement (!), par le vote, sans coup férir, sans effusion de sang, Hitler succède comme chancelier à von Schleicher, maréchal allemand ... qu'il fera exécuter quelques mois plus tard, lors de la « Nuit des longs couteaux » où il fit massacrer tous ses anciens camarades ! C'est la fin de cette malheureuse "République de Weimar" dont l'autorité et l'efficacité avaient toujours été sapées par l'union des communistes et des nationalistes, union couronnée et symbolisée par le pacte de non-agression germano-russe du 23 août 1939 !
C'était l'époque où, chez nous, Alain transfigurait l'antimilitarisme... pendant qu’Aron affirmait « que le problème politique n'est pas un problème moral, et se demandait si - en tant que juif - il refusait Hitler par pressentiment, ou parce qu'il était anti juif ! »
On commençait à défiler en Allemagne, de gré ou de force, les uns vers Nüremberg et ses démonstrations fascistes ; les autres - les intellectuels - vers Buchenwald ; les autres - les juifs - vers des camps ; certains vers les États-Unis - Einstein, Otto Klemperer - ... et Pitt Krüger vers La Coume, à Mosset
Profondément imbus du "devoir de mémoire", et en particulier ici vis-à-vis de ceux qui ont écrit l'histoire de notre Conflent si oublié, si méprisé par les "gens de la plaine", nous avions décidé de parler de ceux qui - souvent à l'insu des Conflentois eux-mêmes - ont porté haut la renommée de nos villages. Quelques numéros en arrière, votre journal municipal - dans trois articles - avait parlé de Jean Rous et de son cursus humain, politique et social. Pitt Krüger est de ceux-là, et nous en parlerons dans le prochain numéro de printemps, qui sera le 17e. Mais, question préalable, qui connaît La Coume ?
Cette "ferme perdue" du XIXe siècle est située à 5 kilomètres environ au nord du village de Mosset. Elle appartint à un chanoine perpignanais qui l'orna d'une Vierge qui accueille de ses bras ouverts celui qui a besoin d'un havre, d'un lieu de repos, de réflexion ou de refuge. En 1933, la France - dont on critique souvent, à mauvais escient, la façon d'accueillir les réfugiés - dut recevoir les victimes de la "peste brune," et notamment les antifascistes allemands (300.000 environ, ce qui n'est déjà pas rien !)
Pourquoi pas à la Coume ? ... et deux amies quakers anglaises, Édith Pye et Hilda Clark, en parlèrent au responsable du Bureau administratif des quakers, à Berlin. Celui-ci proposa Pitt Krüger et son épouse Yvès, originaire de Genève. Pitt Krüger venait d'être chassé du corps enseignant, à Potsdam, par les nazis. Le couple accepta cette idée et arriva en Conflent avec leur "petite Jamine," née en 1931.
Arrivés à La Coume en 1933, ils furent bientôt rejoints par d'autres jeunes réfugiés politiques allemands. Débute alors une aventure pédagogique courageuse et exemplaire de soixante-dix ans ! Reçus en amis à Prades et à Mosset, ils sont hébergés au village en attendant la réfection sommaire de la ferme et la remise en état des terres cultivables grâce au conseil de paysans généreux.
En 1934, des étudiants anglais viennent participer bénévolement aux travaux. Cette tradition d'entraide s'est perpétuée. L'année suivante, plusieurs anciens élèves de Berlin et Postdam rendent visite à leurs professeurs et leur apportent soutien et réconfort. D'autres s'en vont, lassés par la vie trop dure. Yvès et Pitt, restent et luttent et fondent la première Auberge de jeunesse du sud de la France, alors que naît leur deuxième fille, Véronica, en 1936. Le même idéal de vie simple et de fraternité, toutes classes sociales confondues, rassemble des jeunes de tous les pays.
En 1938, La Coume s'ouvre à quelques enfants isolés, puis, à partir de 1939, débute le véritable travail social, éducatif et pédagogique avec les « petits Espagnols », réfugiés de la « Retirada », et soutenus par les quakers. En 1941 et 1942 s'ajoutent les victimes de la guerre et des bombardements, les juifs. Naît alors la « maison d'enfants ». Une famille italienne amie aide aux travaux des champs. Santos, le berger espagnol dont Pitt vénérait tant la sagesse de vie et la science pastorale, est une présence précieuse. Hélas, le 3 juin 1944, Pitt Krüger est arrêté par la Milice et la Gestapo, déporté en Allemagne et en Russie, d'où il ne reviendra qu'en 1948, trois ans après la fin de la guerre.
Seule alors avec ses filles âgées seulement de treize et de huit ans, mais secondée par de nombreux amis, Yvès fait face à l'adversité et notamment à l'incendie du 3 septembre 1945, qui détruit presque toute la maison.
Se forme alors une solide équipe Gérard Bétoin et son épouse Monique, qui resteront jusqu'à leur retraite, et Yvonne Grangeon, la dévouée, restera jusqu'à sa mort. La reconstruction est menée bon train grâce aux amis des Auberges de jeunesse, au Service civil international, à la généreuse entreprise Deixonne, de Prades, et à la compréhension des services administratifs du département. La scolarité s'organise autour d'étapes importantes.
Les Quakers
La Société religieuse des Amis est un mouvement religieux fondé en Angleterre au XVIIe siècle par des dissidents de l'Église anglicane et de son courant puritain. Les membres de ce mouvement sont communément connus sous le nom de Quakers mais ils se nomment entre eux "Amis" et "Amies". Le mouvement est souvent nommé simplement Société des Amis et le surnom de "Quakers" apparaît le plus souvent dans la dénomination officielle, sous la forme Société religieuse des Amis (quakers). Les historiens s'accordent à désigner George Fox comme le principal fondateur ou le plus important meneur des débuts du mouvement.
Depuis sa création en Angleterre, le mouvement s'est d'abord répandu dans les pays de colonisation anglo-saxonne. Au XXe siècle, des missionnaires quakers ont propagé leur religion en Amérique latine et en Afrique. Aujourd'hui, les quakers déclarent être au nombre d'environ 350 dans le monde.
(WIKIPEDIA le 5/12/2008)
En 1939/40, Mary Elmes, membre des Quakers du Département, installe un dépôt au numéro 1, place de Catalogne à Perpinyà et une colonie "d'accueil" à Vernet, à l'hôtel d'Angleterre d'abord, à l'hôtel du Portugal ensuite. Dans des conditions extrêmement difficiles elle fera "monter" à sa colonie des enfants (espagnols, juifs, français, apatrides...) tirés des camps de Rivesaltes, du Barcarès ou d'ailleurs et même des "enfants des villes" quelque peu désemparés par la situation précaire de leurs parents. Elle les nourrira tant bien que mal grâce à l'aide des Quakers américains et suisses. Arrêtée par la Gestapo en mai 1943, elle sera enfermée 8 mois à Fresnes. Sa condition d'Irlandaise lui permettra de retrouver la liberté et de revenir à Perpinyà où elle continuera son œuvre de bienfaisance jusqu'à bien après la guerre (1946/47).
(Texte extrait de "Vichy, l’occupation Nazie et la Résistance Catalane" – IIA – Terra Nostra N°91 et 92).
Lors de la déportation de Pitt Krüger, Hilde Clark a fait don à Yvès Krüger de la propriété de La Coume et, en 1950, "l'éducatif à la campagne" devient "association loi de 1901" jusqu’'en 1972, où voit le jour la Fondation Krüger, reconnue d'utilité publique. Le couple Krüger cède l'intégralité de ses droits de propriétaires à la Fondation, « voulant donner gratis ce qu'ils ont reçu gratis » pour le service des enfants et des jeunes.
Les grandes étapes de la Coume
Création d'un poste public d'enseignement primaire
École de plein air spécialisée
Maison d'enfants
Fédération internationale des communautés d’enfants
Nomination d'un directeur d'études secondaires
Nomination des professeurs par le ministère jusqu'en 1990.
Depuis, les activités de La Coume ont été multiples et nous avons eu le privilège professionnel de fréquenter souvent cet établissement hors du commun, qui a su garder son indépendance, ne pas accepter d'être inféodé à un système ou à une quelconque obédience partisane. La Coume a appris à ses élèves à devenir des jeunes gens polis, puis des hommes responsables et travailleurs. Sans doute avec l'aide de la Vierge qui la surplombe, elle a su rester fidèle à son idéal laïque
La ville de Potsdam est le « Versailles prussien » qui recueillit de nombreux huguenots français lors de la révocation de l'édit de Nantes en 1685 : l'empereur Frédéric II, dit « le Grand », la dota du merveilleux château Sans-souci, où il reçut de nombreux écrivains ou artistes, dont Voltaire, qui y séjourna trois ans.
Pitt Krüger, professeur à Potsdam, fut mis à la porte de son école en mars 1933, deux mois après l'élection d’Hitler comme chancelier (30 janvier 1933), et donc un mois après l'incendie du Reichstag (27 février 1933). Pitt avait 29 ans... le nouveau régime deux mois... et le Horst Wesel Lied avait déjà supplanté le Deutschland über alles ! Son crime : il était social-démocrate, et pacifiste !
Là, ayant tâté l'étoffe, il décida de se tailler l'habit catalan, sur le conseil de quakers anglais qui l'avaient déjà contacté pour qu'il vînt s'installer dans une ferme des Pyrénées-Orientales.
Peu de temps après le rejoignirent son épouse Yvès et sa fille de deux ans, Jamine, actuellement domiciliée à Prades. Leur installation fut grandement facilitée par l'excellent accueil de la population de Mosset, et notamment du curé d'alors, Benjamin Vernet, à Mosset de 1917 à 1935, qui les invitait à manger tous les dimanches.
Ils créèrent une des premières « Auberges de jeunesse » de France, qui reçut Marc Sangnier et Richard Shirmann, fondateurs des A1. L'argent des quakers leur permit d'acheter... quatre vaches et quinze chèvres !
Lorsque la guerre éclata, en 1939, un colonel du 2e Bureau leur évita d'être « rassemblés » au camp de Rivesaltes et, en 1940 (sur plainte anonyme !), Pitt fut mis en résidence surveillée... à Thuès-les-Bains !
A son retour à La Coume, il fut averti régulièrement par les gendarmes « quand il y avait des Allemands dans le coin ». Mais arriva le mois de novembre 1942, et l'invasion de la « zone libre » (?) par les troupes de la Wehrmacht. Arrêté, il fut emprisonné à Perpignan, puis à Paris, puis à Sarrebruck... un mois avant la libération de Paris, puis... à Potsdam, « habillé en paysan catalan et en espadrilles ». Les archives de la Gestapo de Perpignan n'ayant pas « suivi », il fut libéré, alla voir son ami Wilhelm Kempf, mais... il fut enrôlé, lui le pacifiste, dans le Volkssturm et, près de l'Olympik Stadium de Berlin, il fut capturé par les Russes !
Quelques jours plus tard, il était à Poznan, dans un camp de 35.000 prisonniers où, en entrant... il entendit parler catalan... par des soldats catalans volontaires de la légion Charlemagne. Transféré dans un autre camp à Leningrad, jusqu'au 17 novembre 1947, deux ans et demi après la fin de la guerre, il n'a pu atteindre Mosset que le 15 juillet 1948 !
Pendant quarante ans, Pitt Krüger et son épouse Yvès mirent en pratique à Mosset les méthodes éducatives des grands pédagogues allemands antérieurs au nazisme : communauté de vie entre enfants et éducateurs, participation de tous aux tâches de la vie quotidienne, ménage, cuisine, jardinage, entretien, sans récompense individuelle pour le travail fourni.
Les mois ont passé, les Krüger aussi. Pitt est mort en 1989, après avoir eu le chagrin de voir partir son épouse Yvès avant lui, en 1988. Les « petites » Janine et Veronicka ont grandi... et plus encore...
L'équipe de La Coume s'est envolée la fidélissime Yvonne Grangeon est morte en novembre 1998. Gérard et Monique Bétoin sont partis en retraite. Leurs enfants Olivier (maire de Mosset de 2001 à 2008), Pierre, Sven, Anne sont dispersés.
Pierre Noack, fils de Jamine, enthousiasme le Conflent de son Barbier de Séville et de sa Carmen, tandis que son frère Florian est professeur de musique à Hambourg.
Pourrait-on ne pas évoquer le souvenir des amis, des soutiens de La Coume rencontrés pendant trente ans d'exercice professionnel là-haut ? Alain Taurinya, Roger Ballossier, Dennis Healey, Merleau-Ponty, Paul Tortelier, Wilhelm Kempf, Igor Markevitch, Narciso Yepes, la famille Alavedra, André et Suzanne Boutonnet, Jean Rous, le pencha lama venu voir ses vingt petits Tibétains réfugiés qui, lorsqu'ils partirent de La Coume...me donnèrent un sou tibétain, en grande pompe, pour me remercier de les avoir soignés pendant plusieurs mois !
Une conclusion s'impose, au terme d'une étude rétrospective de La Coume et de ses « acteurs ». Jean-Baptiste Joly nous la fournit dans le livre Exilés en France, paru chez Maspero en 1982
« La foi de Pitt Krüger en son destin lui a certainement sauvé la vie à plusieurs reprises. Ou peut-on, en généralisant, affirmer que les chances de survie de quelqu'un dont la principale activité consiste à s'occuper des autres plutôt qu'à se "planquer" sont d'autant plus grandes ? »
Henri GOUJON (Prades en Conflent -12/2005
la Vierge de la Coume
La Coume
Les grandes étapes du centre éducatif de La Coume.
30.10.45 - Création du Poste public d'Enseignement Primaire.
30.10.46 - Autorisation préfectorale d'ouverture de la Coume.
23.09.49 - Don de la propriété de la Coume à Yvès Krüger par Hilda Clark.
01.09.51 - Création d'un Poste de "Directeur d'études", rémunéré par l'Éducation Nationale, pour les enfants du 1er Cycle. (6e, 5e, 4e, 3e)
21.01.50 - Création de l'Association (Type loi de 1901) : "Centre Éducatif à la Campagne".
10.12.53 - Bail entre Yvès Kruger. (Propriétaire) et le Centre Éducatif (Locataire), pour une durée de trois ans. Bail renouvelé jusqu'en 1972.
02.04.65- Signature d'un Protocole d'Accord avec l'Éducation Nationale.
13.12.71 - Don par Yvès de la Coume à la Fondation Krüger.
19.09.72 - Création officielle et reconnaissance d'Utilité Publique de la Fondation. (Arrêté paru au J.O. du 19.09.72)
12.04.83 - Contrat simple pour l'Enseignement Primaire.
10.05.90 - Résiliation du Contrat Simple.
N.B. : De 1948 à 1990, collaboration pour les Classes du Secondaire (1er et 2e Cycles) avec le C.N.T.E. devenue le C.N.E.C., C.N.E.D. (Centre National d'Enseignement à Distance).
La Coume depuis 1990
La maison d’enfants, qui existait depuis 1939, a définitivement fermé en juin 1990 pour laisser la place à un centre permanent d’accueil de jeunes.
Pendant les trois dernières années de fonctionnement, La Coume a accueilli, en parallèle à l’activité scolaire, des classes musicales. Certains stages, comme la Master Class de guitare d’Alberto Ponce, avaient lieu à la Coume depuis 1983.
D’importants travaux d’aménagement ont eu lieu pendant l’automne et l’hiver 90-91, avec en particulier l’installation de la première chaudière à bois déchiqueté du département (préfiguration du système de chauffage des locaux communaux de Mosset). C’était, avant le sommet pour la Terre de Rio (1992), l’application du concept de développement durable imaginé par Mme Gro Brundtland, premier ministre (à l’époque) de Norvège. Le développement durable se base sur trois fondamentaux : la protection de l’environnement, le maintien des conditions sociales, le tout dans un système économique viable. La filière bois pour le chauffage, telle qu’elle est développée à la Coume (et à Mosset depuis), répond parfaitement à ces trois points.
La volonté de Pitt et Yvès Krüger que la Coume reste un lieu consacré à l’éducation est respectée avec l’orientation prise par le conseil d’administration lors du changement d’activité.
Pour la conception et la mise en place de la nouvelle structure, l’équipe de la Coume s’est basée sur l’expérience acquise pendant plus de 50 ans d’innovation éducative et peut ainsi proposer aux classes qui séjournent à la Coume des programmes expérimentaux, qui sont ensuite repris par beaucoup d’autres centres en France classes d’arts plastique, de musique, de théâtre, d’archéologie, de patrimoine, de langues, etc. etc., séjours qui comportent toujours un volet de découverte de l’environnement. Ceci a valu à la Coume la reconnaissance de son travail au niveau national avec l’obtention, en 1992, du label « Citoyenneté-Éducation-Éducation-Environnement Durable ». Seuls 36 centres d’accueil en France (sur plus de 2000) peuvent s’en prévaloir.
Le public scolaire que la Coume accueille provient d’horizons très divers des écoles maternelles du département à des élèves de lycées étrangers, en passant par toute la gamme possible d’établissements scolaires proches ou éloignés.
Une des caractéristiques qui imprègne fortement la Coume est son caractère international. Quelques exemples les séances mensuelles de vidéoconférence avec un collège anglais qui ont lieu depuis quatre ans, et pendant lesquelles les élèves anglais ont des cours de français en direct depuis Mossetla participation à des programmes européens comme le Service Volontaire Européen ou encore l’innovation pédagogique dans le domaine de la formation d’adultes. C’est d’ailleurs dans le cadre de la participation de la Coume à un de ces projets que Mosset a accueilli une conférence de Serge Klarsfeld il y a quelques années.
Les séjours organisés pendant les vacances scolaires ne dérogent pas à la règle «éducative», stages d’arts plastiques et de musique surtout qui allient travail et vacances (visites de la région par exemple) mais qui sont aussi l’occasion de proposer aux habitants de la vallée de nombreux concerts et expositions.
Si la Coume est bien connue par le travail pédagogique qu’elle mène comme par son avance dans le domaine du développement durable, elle est aussi reconnue par la qualité et l’originalité des repas qu’elle propose aux groupes, grâce à la complicité et au travail de Fred, un des mossétans d’adoption.
La Coume est et reste un lieu d’accueil et de rencontre ouvert à la culture.
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Bibliographie :
La Coume, une expérience humaine et éducative de Y.Granjeon et Challer.- 1993.