Le vingtième siècle d'un village pyrénéen - La Poste - Histoire de Mosset

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Le vingtième siècle d'un village pyrénéen - La Poste

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LA POSTE

Mosset s'est décidé à bouger dans ce premier quart de siècle et les projets de modernisation se succèdent. Nous avons vu la construction de l'école où résident et exercent désormais Monsieur Arbos, chez les garçons, et ce depuis longtemps, et Madame Bataille chez les filles, depuis 1912. Nous avons vu le démarrage de l'usine électrique, nous avons parlé de l'adduction d'eau mais quelque chose cloche encore.


Mosset est relié au reste du monde par le télégraphe dont s'est chargé Monsieur Arbos, l'instituteur, et le service du courrier fonctionne normalement depuis que Monsieur Soubielle a été nommé facteur. En 1919, Soubielle se plaint de l'insalubrité du local qui abrite la Poste, dans la maison Rolland. Il produit même un certificat médical du Docteur Arrous. Cet incident va conduire la Municipalité, dont le Maire est Isidore Monceu, à envisager le transfert de la Poste dans l'aile ouest du presbytère. Les travaux vont être exécutés par Isidore Grau et en janvier 1921 la Poste va déménager dans les locaux qu'elle occupe encore aujourd'hui. La fille du receveur, Mademoiselle Soubielle, va occuper le poste d'institutrice de l'école enfantine.

En 1927, la Direction Régionale des PTT de Montpellier va demander la transformation du bureau de Poste en Agence Postale. Le Conseil Municipal va s'y opposer fermement, arguant des frais et de l'endettement que la nouvelle Poste a occasionnés. D'ailleurs une Agence Postale pour une population aussi importante ne suffirait pas. La municipalité finira par obtenir gain de cause. D'ailleurs en 1930 la Municipalité va signer, avec l'Administration, un bail de neuf ans pour le bureau de Poste et le logement du receveur : loyer annuel 500 F.

L'Administration reviendra plusieurs fois sur la question de l'Agence Postale, mais ce ne sera que vers la fin du siècle que cette transformation aura lieu.

Un coup d'œil sur le budget de l'époque nous permet de vous donner quelques chiffres représentatifs du budget de la commune en 1920 : le garde champêtre, crieur public, remonteur de l'horloge : 1.200 F/an – le garde forestier : 9OO F/an – l'ouvrier chargé de l'électricité : 3.000 F/an

La consommation électrique est fixée à 1 F. la bougie (watt), on sait déjà qu'elle va passer à 1,50 F, ce qui amènera les usagers à avoir les lampes les plus faibles possible, mais tout de même mieux que la lampe à pétrole.


 
Mis à jour le 13/02/2018
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